La sculpture joue sur le double sens de « la mer » et de « la mère ». Les pieds dans le sable, la femme nue fixe son regard sur l'horizon, tenant un hareng devant son ventre et son sexe. L'un des poissons les plus communs de l'Atlantique Nord, le hareng a sauvé la population de la côte ouest de la famine pendant les deux guerres mondiales. La quantité de harengs échoués sur le rivage était telle que les gens pouvaient les ramasser à mains nues. Les ressources de la mer sont-elles inépuisables ? L'œuvre d'art nous confronte aux questions contemporaines de la durabilité et de l'écologie.